Chien Moillé. |Libre|

Jour 1, 26 Novembre

Chien Mouillé.

Une bien moche journée, qu'est ce 26 Novembre. Dehors la route est détrempée et les passant cours entre les gouttes, pour s'aventurer une fois dans un immeuble, un fois dans une boutique et parfois même sous un abris bus. Et d'autres encore entrait dans un café populaire de la ville. Ils frôlaient les tabourets vintages roses pastels, d'où était perchée des habitués venus chercher du réconfort autour d'un chocolat bien chaud. Tous passait près d'une jeunes femmes. Enfin ils passaient tous prés de jeunes femmes, mais une en particulier. Une jeune femme d'une vingtaine d'année voir un peu moins. Ses long et souple chevaux blond retombant sur ses épaules vêtue d'un uniforme de lycéenne fors bien arrangé. De jolies bottes en cuirs noires déposé sur de fin et effilées mollets, où sont déposer de hautes bas noir. Une jupe courte à carreau écossé était surmonté d'une fine chemisette, couverte par une veste de tailleurs noir au boutonnière or. Une cravate noué au niveau du torse était déposé sur une poitrine découverte par le chemise légèrement déboutonnée.

Son regard bleu gris était perdue dans le vague. Fixant le dehors froid de l'hiver elle semblait perdue dans ses pensées. Son menton appuyé au dos de sa main, elle semblait dans un autre monde. Mais un indélicat la sortie de son états comateux. Un enfant d'une dizaine d'année était passé en courant dans l'allée en bousculant la jeune femme. << Hey! Fait attention! >> s'exclamât-elle. Et un grognement se fit entendre à ses pieds. Là sous la table était couché un loup blanc. Une louve plus précisément. Elle était là depuis le début, la tête apposé sur ses antérieurs. Elle était sage et regardait les pied des personnes venue se réchauffer, sagement sans un bruit. << Shut! Shut! >> reprit la femme blonde fermement. Mais le morveux se mit à geindre et alla voire une personne qui semblait être sa mère. La femme brune au yeux noir et au très dures vint à elle. << Votre "animal" à agresser mon fils! Je vous pris de quitter se lieu immédiatement!
- Quoi? Laïna n'a rien fait! Elle a juste pris un coup dans le museau, car votre enfant s'amuse à courir dans le café depuis tout à l'heure! Et d'abords vous êtes qui pour me dire de partir? répondit la blonde d'un neutre et parfaitement sur d'elle. Et reprenant elle répondit du tac au tac, Et se serais plutôt à vous de partir! C'est votre enfant qui est dangereux et pas ma louve! Il dérange tout le monde, ça fait déjà un bon quart d'heur! Mais personne n'est assez franche pour vous le dire!
-Beuh, oh... Euh..., s'offusqua la mère coupé dans son élan. >>
Depuis toutes les personnes du café les regardaient. Même le plongeur avait arrêter d'essuyer les verres pour observer à la scène de la table 7. La femme regardait de la tête au pied la lycéenne qui se tenait bien droite les bras sur la table. La femme au carré noir regardât au tour d'elle et prenant une grande inspiration pris son fils par la main et sortit d'un pas décidé vers la sortit. Et poussant la porte elle dit d'une voix forte à toutes l'assemblait << Les bêtes en son genres ne devrait pas avoirs leurs places dans un café tel de Chez Paris! >> Et elle s'en alla en claquant la porte.
Tout le monde revint à leurs affaires après avoirs observait la scène qui se repassait devant leurs yeux amusé et ahuris. La louve immaculé vint poser sa fine tête sur les genoux de la jeune blonde. << Bien sur que tu as ta place ici... >> dit-elle à son amie par l'esprit. Et elle se mis à lui grattouiller l'auge de l'animal. Et elle se remit à observer les passants a travers la vitre tachetée de gouttelettes.

Invité

Ouais, une parfaite moche journée. Enfaite, je n'en savais absolument rien. J'étais planté depuis des heures et des heures devant ma PS6. Nan, j'étais pas planté, j'étais en pleine action. Sortit de la muscu j'avais foncé chez moi pour voir si j'avais pas trop perdu la main. Grande déception, de simple 'Dragon Furieux Tout Rouge' me tuaient sans aucun mal. Alors, je m'acharnais, encore et encore. Mortaz s'éclatait aussi, ... il dormait. Pour lui, l'hiver, c'était l'hiver, dormir toute la journée, ne rien faire. En plusieurs années, j'avais trop pris cette habitude. Je dormais, je jouais et j'essayais d'aller un peu à la muscu pour me garder un minimum en forme. Roh ! Pis mince, ça m'énerve de faire que mourir. J'ordonnais à la console de s'éteindre et sortis de la pièce. Quand la porte grinça, l'autre flemmarde se réveilla et glissa jusqu'à moi. J'étais encore en pyjamas.

Quelques minutes plus tard, j'étais dehors. Ouais, je viens de vous dire que je déteste cette saison ... mais là ... il fallait que je me détente. Pour la première fois de ma vie, j'invitais Mortaz à boire un verre avec moi. Bah quoi ? Pourquoi pas.
Je marchais un petit moment. L'autre était tellement stressé de voir du monde - oui, c'est l'une de ces phobie - qu'il me serrait de plus en plus fort. Je pouvais penser n'importe quoi, il ne m'écoutais plus. Je savais pas vraiment si c'était une bonne idée.
Mais juste après j'entrai dans le petit Bar 'Chez Paris' beaucoup en parlait, c'était une bonne adresse.

J'arrivais juste à tant pour voir une dispute entre deux cliente. L'une accusait une Totem d'avoir mordu son fils et l'autre défendait coûte que coûte son protégé. Finalement, la dame sortit du bar en colère trainant son enfant derrière. Cette scène me fit sourire. Mais je ne m'y attardais pas trop et m'installais sur une table complètement au hasard. Mortaz me serrait toujours aussi fort le bras, de ce fait, l'une de mes mains était normale, et l'autre blanche comme un linge.
J'observais du coin de l'œil la fille qui avait défendu sa louve blanche. Encore une blonde, et je parvint à me demander si elle était comme Cristal. Poussé par la curiosité je me levai et m'assis en face de la jeune femme. Elle n'avait rien commandé. En pur gentleman je lui demandait.

" - Je te sers à boire ? "

Et je lui adressai un petit sourire.

Jenny, Jenny Hudson voila son nom. 18 ans, presque 19, dernière année de lycée, redoublante de la Première. Voila! La Jeune femme était de nouveau plongeait dans on esprit. Elle pensait... A quoi? A tout et a rien... Mais surtout à son avenir. Que ferait-elle après son baccalauréat? En fait elle ne se l'était pas vraiment demandé! Elle a toujours vécue dans le luxe et sans se soucier du lendemain. Ses parents ont de l'argent, ses amis ont de l'argent, elle a de l'argent, sa famille est une grande famille bourgeoise... Elle n'avait jamais pensé, non à se qu'elle ferait... Mais là, la pluie, la grisaille, les passants pressé... Le temps se figent et semble être à jamais ainsi. << Pff... gémit-elle, je suis une sale bourge' qui sait pas quoi faire de sa vie... se frottant vivement les tempes avec le majeur et le pouce elle hurla intérieurement, PA.TE.TI.QUE! >> Jenny baissa la tête et sourit à son amie à poils qui lui disait pour la consoler << T'en fait pas... Tu trouvera bien un truc! et puis t'es doué en photographie! regarde les photos que tu fait de moi! et puis la vie c'est une histoire un peu original si on veut qu'elle val la peine d'être vécue!
- T'es trop sage ma grande, je fait pitié! >>
Et un fou rire la pris. Un rire rauque et étouffé. Ses long cheveux lui retombait sur le visage. En les remettant en place elle remarqua qu'un homme d'une vingtaine d'année, brun et tout en muscle l'observait depuis la banquette vintage d'en-face. Elle l'observa avant de détourner le regard et de souffler sur une mèche qui lui tombait sur le nez. Mais l'homme vint à sa rencontre avant qu'elle ai eu le temps de dire ouf. Jenny le toisa de haut en bas avant de lui rendre son sourire a ses mots << Je te sers à boire? >>. C'est vrai ça! Elle n'avait même pas pensé à commander. << Un café déca, merci... >> et elle observa le gentleman. Il était plutôt grand, plein de muscle et au court cheveux d'ébènes. Et un truc retint son attention. Il avait un serpent vert émeraude autour du bras! Elle eut un frisson en voyant sa main pâle tellement le reptile serait fort. Elle tendit le bras vers le serpent, la main ouverte et le bout de ses doigts délicats touchant le ventre du serpent effrayé. << Vient là... Tu voit pas que tu lui fait mal? >>

Invité

Elle était plongée dans ses pensées. Elle finit par remarquer ma présence et répondre bien gentiment à ma demande. J'appelai le garçon, " - Deux cafés décas, s'il vous plait " aussi l'une des grandes techniques, commander la même chose que la demoiselle. Je jetai des regards furtifs autour de moi, celui-là, il avait l'art de me mettre mal à l'aise aux endroits où je le suis normalement parfaitement. D'ailleurs, elle venait de remarqué sa présence elle le fixait, puis, sur un ton de reproche elle lui demanda de dé-serrer un peu mon bras. Je lui en était reconnaissante et je lui affichait un sourire forcé. Le connaissant, il ne bougerait pas d'un poil, ... c'était un très mauvaise idée de lui avoir parlé. Je recouvrais mon bras de ma manche et passais ma main sous la table en murmurant un " Laisse ... " .
Mais c'était trop tard, Mortaz était partit, il voulait prendre le contrôle de mon être. C'est là que commence un débat silencieux, extérieurement comme intérieurement. J'aurais conseillé à n'importe qui de se laisser faire, d'attendre que sa crise soit passé. A tout le monde, sauf à moi. Je suis égal à lui, il n'a pas a prendre le dessus sur moi. Mais, il est trop fort.
Je voyais maintenant le petit bar à travers ses yeux effrayés. Il voulait faire lever mon corps, je refusais. Chaque partie de ma peau était contracté en plein combat avec elle-même. Sensation horrible, sensation d'avoir ton corps qui échappe soudain à ton contrôle, tu le sens partir, mais pourquoi tu ne pars pas avec lui ? Et là, tu assiste à une scène qui n'est pas la tiennes, et pourtant, tu l'as voit, comme n'importe quelle action que tu fais chaque jour. C'est là où ça devient assez délicat avec le monde extérieur. Il n'y a aucune preuve qu'il prend mon contrôle, sauf mes yeux habituellement bleus qui tirent vers le vert.
Cette fois-ci, il avait réussis, j'étais debout au milieu de la pièce. Je venais de fracasser un chaise qui mettait passé sous la main. La moitié des personnes me fixaient ... cela devait paraître étrange pour eux, un mec qui fait un geste toutes les dix minutes, complètement crispé, un fou furieux.
Mortaz ne se calmait pas, mais n'avait pas l'air de vouloir encore plus s'énerver, ce qui était plus bon signe. Il fit approcher mon corps vers celui de la jeune fille, pendant quelques instants, je crains le pire, mais il ne me fis que tomber sur la chaise juste à côté. Il attendit patiemment que les gens retournent à leurs occupations, quand se fût le cas... il prit sa tête, la tenant fermement et l'embrassa fougueusement sans qu'elle ne puisse rien faire. Mortaz se procurait un réel plaisir, mais, moi, il me m'en provoquait aucun. Cet instant, qui me parut une éternité, finit par s'arrêter. Il l'a laissa se dégager et me laissa tranquille. Enfin, il se retira dans son corps, me laissant dans une situation pour le moins délicate.
Je n'osais plus l'a regarder en face, de toute façon, dans moins d'une minute, elle serait partie.

Le jeune homme devint soudain très pâle. Il était comme dans un combat perpétuelle contre lui même, il se levait et essayait de se rassoir avec un grand mal comme si une force invisible le poussait dans le sens inverse. Il commençait à lui faire peur. Et quand il attrapa sa chaise en plastique rose pastel et la brisa en deux, elle voulut prendre la fuite. Tout le monde les regardaient et certains partaient en rage d'avoir étaient déranger ou même de peur de se faire tordre le coup. Mais quand il lâcha la chaise, devenue deux morceau de plastique démolie, pour venir s'assoir sur la banquette de la jeune femme blonde, elle aurait pris la fuite sans demander son reste si il ne lui avait pas bouché le passage. Elle était pétrifié par la peur et n'osa pas bouger quand il lui pris la tête. Ses yeux était devenue vert pomme, alors qu'ils étaient bleu quelques secondes plus tard. Elle ferma les yeux et proposa sa dernière volonté intérieurement. Allait-il lui arracher la tête? Comment réagirait sa mère? Et Laïna? Elle était trop jeune pour mourir! << Et d'ailleurs où est-elle? Mais quand j'y pense elle est partit tout à l'heure quand il est venue s'assoir... >>
Mais quand l'homme fou déposa ses lèvres sur les siennes, elle crût halluciner. Comment osait-il? Il était fou! Il venait de casser un chaise et maintenant il l'embrasse comme ça, sans même connaitre son nom! Elle était figer sur place, non pas par la peur, mais surtout par le surprise et la colère. L'homme se détacha de sa tête et redevint normal? Un pervers? Surement! Elle sentit la rage monter en elle et finis par éclater. Il la tenait encore dans ses mains mais plus pour longtemps. Elle le poussa d'un grand coup et l'envoya valser contre le barre cinq mètres plus loin. Ça quand elle est en colère il faut pas la chercher, sa force surgit et malgré les nombreuses années de pratiques elle ne sait la contrôler. Elle bondit sur ses longues jambes et prenant son sac à la voilé, se dépêcha de sortir. << Donnait les à se couple là-bas! Un cadeau du jeune homme à terre. >> dit-elle au serveur qui arrivait avec les deux tasses écrus sur un plateau de métal.
Arrivé dehors elle pris sa tête dans ses mains et s'arrêta. Mais qu'este-ce qu'il lui arrive en se moment? Que des problèmes ça c'est sure!

Invité

Comme prévu, son visage se décomposa, de rage, surement. Puis, elle me repoussa avec une certaine force, jusqu'au bar, mais il en fallait plus pour me faire mal. Il se leva, furieuse et sortie rageusement du bar en signalant au garçon de donner les cafés au couple. Je n'étais pas d'accord. Tous les regards avaient encore convergé vers la 'bataille' mais je ne voulais pas repartir. Je m'assis à la même table, les autres s'étaient encore une fois retourner pour vaquer à leurs occupations, je gardais les cafés et invitait Momo à sortir de la chemise pour qu'il boive avec moi. Toute peur oublié, celui-ci vint s'enrouler autour de la tasse toute chaude et commença à boire. Cette action me réchauffa le cœur. Il pouvait être pervers et avoir des manières un peu brusque, il pouvait aimer les femmes, je l'aimais comme il était. Je posai mes mains sur la tasse aussi. Elle était bien chaude, une vague de chaleur me submergea. Quel bonheur ! Mais d'un autre côté, j'étais très gêné d'avoir embrassé une fille. C'est embêtant, parce que du coup, tout le monde à une mauvaise image de moi. Alors qu'au fond, je ne mange pas.
Je finissais tranquillement bon café, avec un baiser sur la conscience. C'était sûr, Mortaz ne s'en voulait pas du tout, il jouissait d'un bonheur fleurissant. Ça me dégoutais. Pourtant, j'avais essayer d'aimer les filles. J'en avait trouvé plusieurs, des centaines, sur ma PS6 avec qui j'aurais pu faire ma vie. Mais quand j'avais rencontré Niko, j'avais enfin compris. Les femmes n'étaient pas faites pour moi. Trop délicate, trop touchante ...

Je me levai et sortis du bar sans même payer - c'est pas mon genre d'habitude - puis je sortis une cigarette - geste très rare chez moi - et je l'allumais. C'est se qu'on appel 'faire passer le temps'. Parce que cette fille allait forcément revenir pour mettre la main sur le connar* qui a osé l'embrasser. Même peut-être que j'ai fait voler en éclats plusieurs rêves de mecs qui pensent pouvoir la conquérir. Bref, tôt ou tard, elle reviendrait par ici.

Ce gars l'exaspérait, mais il l'intriguait aussi... Elle se demandait pourquoi il l'avait embrassé et surtout pourquoi il avait pété un câble en fracassant une chaise.
Jenny marchait tranquillement dans la rue, sans but fixe. Il avait sortit son bel appareil photographique et prenait se qui lui tombait sous la main. Ça la détendait. Elle avait trouvé un couple qui se prêtait volontiers au jeu du model d'un jour. Elle leur faisait faire des pose marantes ou attendrissante. Elle y mettait toutes ses tripes. Mais une certaine mélancolie venait perturber ses photos. Elle regardait le jeune couple heureux et joyeux. Elle elle n'avait pas eu un copain depuis belle lurette. Elle ne faisait aucun effort pour... Ou peut-être est-ce eux qui n'en font pas. Dés qu'elle en rencontre un c'est souvent pour une nuit ou deux, mais pas plus. Son dernier vrai copain datte de la 3ème... Ils sont tous comme se garçon au serpent là, il vienne me voir pensant qu'il vont me conquérir, mais certainement pas. Il lui en faut plus que ça à la jeune demoiselle. Du haut de 18 ans elle ne se laisse pas avoir par le premier venue. En fait c'est plutôt lui qui se fait avoir!
Quand le couple s'en alla, elle se retrouva seul... Elle crût hurler intérieurement, amis son amie blanche arriva et se frotta à sa cuisse pour la réconforter. << Heureusement que tu es là toi... Toi tu ne me trahira jamais au moins! >> murmurât-elle à son amie. Elles partirent toutes deux dans les rues. Elle prenait en photo tout se qu'elle trouvait sympa, du simple moineaux picorant des miettes qu'une gentille mamie lui envoyait, aux voitures un peu jolies. Et de loin elle remarqua un homme entrain de fumer. elle zooma un peu et le pris. Mais quand elle admira sa photo elle se rendit compte que c'était l'énergumène de tout à l'heure. Elle attendit d'avoir le temps de passer et se précipita vers le jeune homme en provoquant presque un accident. Un homme dans un taxi lui rouspéta à la fenêtre avant de reprendre sa route. Elle elle s'en fichait elle n'était concentrait que sur sa cible. Elle arriva à sa hauteur et ne put s'empêcher de le gifler avant de hurler. << Tu te prends pour qui, hein? Pour arriver comme ça dans ma vie et de... M'embrasser. On se connait même pas! >> La rage de Jenny se faisait ressentir dans la louve immaculé qui se mis à grogner à côté d'elle. Il ne risquait pas de la toucher avec un garde du corps pareil...

Invité

Le temps passait, j'étais là, toujours devant le bar, ma clope à la main. Quand la première fût finit, j'en allumait une deuxième. Mortaz s'était endormit tranquillement après avoir épuisé ses forces à me contrôler. Son rêve n'était pas très varié, les images de la jeune femme blonde tournaient en boucle. Il pouvait vraiment m'exaspérer celui-là dès fois...
Plongé dans mes pensées, je ne vis pas le discret flash sur ma droite. Enfaite, je songeais à mon 'avenir' se mot qu'on vous répète à tout bout de champ. C'est vrai, je n'avais rien à faire de ma vie. Enfin, j'étais assez à l'aise parce que j'avais remporté plusieurs 'concours' In Game remportant des sommes plus ou moins astronomique suivant l'importance. Mais je ne pourrais jamais mener une vie du jeu vidéo, surtout avec mon niveau actuel. J'avais suivis quelques cours particulier pour 'enfant en difficulté' mais au niveau de mes connaissances, j'étais très loin. Un jour ou l'autre je finirais à la rue...

Un klaxon me fit sursauter et sortir de ma sombre rêverie. Elle revenait, elle avait faillit être renversé par un taxi, mais elle revenait bien vers moi. Un petit sourire apparut alors sur mon visage. Quand je disais qu'elle reviendrait. Je fit mine de ne pas la voir et de paraître agréablement surpris de la voir, là, devant moi. Je n'étais qu'un manipulateur finalement. Un instant après elle me gifla, une puissance relativement surprenante pour sa taille et sa fine silhouette. Puis, elle me gueula dans les oreilles une phrase à peine compréhensible. Du genre, bah, du genre ce que la moitié des filles gueulent au mec qui l'a embrassé sent rien demande et sans même l'a connaître.
Je levai les yeux péniblement vers elle, le 'je m'enfoutisme' du jeune 'rebelle'. Je crois que j'allais me lancer dans une carrière d'acteur ! Bref, sa louve commençait à péter un câble à ses pieds, comme si j'allais oser mettre la main sur son visage. Restons courtois. Je levai une petite seconde les yeux aux ciel, sans savoir quoi répondre. L'autre dormait toujours, heureusement pour moi où il aurait encore prit mon contrôle. Un minute passa... j'avais envie de gueuler aussi fort qu'elle pour dire " Comme si c'était de ma faute, j'ai un serpent bidon qui s'énerve à tout bout de champ et prend contrôle de mon corps parce que lui est hétérosexuel et pas moi !". Mais je gardais bien mes paroles au fond de moi ne laissant rien paraitre à l'extérieur.

" - Insinue-tu que j'embrasse mal ? "

C'était une idée bête, oui, peut-être, mais au moins, ça éloignait le sujet de mes problèmes. Du coup, je me rapprochais d'elle et prit entre mes mains ses douces hanches.

Comment osait-il? Comment osait-il la prendre par les hanches? Elle ne se retint pas plus longtemps pour lui mettre un gifles et de sortir de son emprise. Elle lui hurla à la figure << Sal pervers! Comment oses-tu? t'es pas bein? >> Elle avait les yeux fermés par la rage. Mais quand elle les réouvert elle se trouva face à des yeux bleu azure. Ses yeux... Ô!! Ses yeux! Ils étaient pure et clair, tout l'inverse de ceux qu'il avait dans le café, qui étaient d'un vert sombre, fou et surtout y brulait une flamme de méchanceté. Non cela reflétait la bonté qui sommeillait en lui, trèèèèès profondément certes, mais elle était bien là. Vous avez déjà entendue parlé de cette expression: Les yeux sont la prote de l'âme? Et bien je croit bien que c'est vrai...
La jeune femme se trouvait bien bête là, à quelque centimètre de se visage ,qu'elle haïssait quelque minutes auparavant, et pour qui maintenant elle commençait à éprouver de la compassion et l'envie de mieux connaitre son possesseur. Elle s'éloigna de lui et comme pour faire diversion elle bégaya << Et... Et où est ton... Ton serpent?>> Elle c'était baissé pour caresser son amie louve qui n'en finissait pas de grogner.

Invité

Deuxième gifle. Elle fusa aussi violemment que la première. J'en laissait échappé un gémissement imperceptible. Ensuite, une deuxième phrase incompréhensible, du même genre que la première, du même genre que toutes les filles disent. Elle avait fermé ses beaux yeux, mais moi je l'a fixait, sans cillé. Mais, sans savoir pourquoi non plus. Dès fois, il y a des trucs qu'on fait, sans vraiment savoir pourquoi, c'était le cas à ce moment. Je voulais peut-être qu'elle se rende compte, que mes yeux avaient changés de couleurs. Qu'elle se rende compte que ... se n'étais pas moi tout à l'heure.
Quand elle rouvrit les yeux, elle se plongea dans mon regard ... on pourrait même se demander comment dans un seul regard, tant de chose peuvent passer, tant d'émotions.
Les minutes passèrent sans qu'aucun de nous deux s'en rendent compte. La rue alentour avait disparue comme si les gens voulaient nous laisser tranquille. Au bout d'un moment, elle finit par détourner les yeux, mais je continuais de la fixer. Elle recula d'un pas et me posa une question ... fatale ! Elle se baissa à la hauteur de sa louve, comme pour souligné qu'il s'agissait vraiment de Mortaz. D'un air le plus décontracté je lui répondit.

" - Eh bien... il dort ... "

Je n'étais pas plus causant que d'habitude surtout sur un sujet aussi délicat.

» When you're Gone...|Libre|
» course poursuite... (libre)
» un peu d aide? (libre)
» Solitude ...... [ LIBRE]
» My heart is so jetlagged...|LIBRE|