der letzte tag |Pv Kelly|

Kelly Lullaby, les coudes appuyer sur le comptoir crasseux, écoutait la fille qui chantait. *Elle chante plutôt bien* pensa-t-elle *... mais il ne faudrait pas que je soit émue sinon... ça encore... me faire mal.* Les réflexions de la jeune punk furent coupaient par le barman qui lui secouait vigoureusement le bras :
-Vas servir ce jeune homme là-bas au lieu de rêvasser ! s'exclama-t-il.
-Pfff...
Kelly Lullaby se saisit du plateau en inox en soupirant quand le gros bonhomme la rattrapa pour la sermonner :
-Je te donne le toit et le couvert et en plus tu es bien payé pour rien faire ! Alors quand y a du boulot, tu le fait !
-Oui monsieur... balbutia-t-elle, surprise de l'agressivité soudaine de son patron.
Elle s'éloigna à grands pas vers le jeune homme aux oreilles et à la queue de chat. *Ceci dit, il n'a pas tout à fait tord. J'ai eu de la chance de tomber sur lui.*
Elle secoua la tête, chassant de son esprit les mauvaises pensées. Le jeune garçon la vit et immédiatement détourna la tête.
-Hey ! Vous buvez quoi ?
Il ne bougea pas d'un cil :
-Quoi ? Je bosse moi ! Soit vous prenez quelque chose soit vous déguerpissez ! Je vais pas vous manger...

Le garçon retira ma main de son épaule et me murmura :
-Dés...Excusez moi...
Il se figea, gêné. *Qu'est-ce que je lui ai fait ? J'essaie juste d'être gentille, pour une fois !*
-Je..Je...M'appelle Iku...Ikuto Kuramae...
Je hocha la tête, ravala mon sourire aimable et pris un ton autoritaire :
-Bien, Ikuto, tu sais, j'essaie d'être gentille avec toi parce que, ici, je n'ai personne. Personne qui me comprend. Tu as l'air comme ça aussi. Je ne m'intègre pas du tout, mais, toi tu as quelque chose de spécial. J'aimerais pouvoir t'aider... devenir... ton amie. As-tu des amis, Ikuto ? Je ne pense pas. Je pense que tu as peur des autres, que tu les fuis ! Comme je l'ai fait un certain temps. Libères toi de ce poids Ikuto ! Je ne te connais pas, mais je sais que tu as des problèmes, tu as surement besoins de te confier... Enfin je crois.
Je ne savais pas d'où je tirais toutes ces informations sur lui, mais, ça e faisait du bien de pouvoir parler. En le regardant, j'avais l'impression de me revoir quelques années plus tôt. Mais soudain je le sentais, "la chose" horrible arrivé ! Du sang se mit à couler, de ma bouche, de mes yeux, de mes oreilles et de mon narines ! Je jeta la tête en avant, la plongeant dans mes mains. J'ouvris les yeux et vit -malgré ma vue brouillait par le sang- mes mains dégoulinantes de sang, versé par tout les orifices de mon visage. Je n'entendais plus rien, j'attendais que quelqu'un bouge et m'emène loin de ce foutu bar... *Quelqu'un pitié ! Aidez moi...*

| Vive l'inspiration X) |

Kelly changea son aire joyeux en un aire plus autoritaire et sérieux, elle me dit.
-Bien, Ikuto, tu sais, j'essaie d'être gentille avec toi parce que, ici, je n'ai personne. Personne qui me comprend. Tu as l'air comme ça aussi. Je ne m'intègre pas du tout, mais, toi tu as quelque chose de spécial. J'aimerais pouvoir t'aider... devenir... ton amie. As-tu des amis, Ikuto ? Je ne pense pas. Je pense que tu as peur des autres, que tu les fuis ! Comme je l'ai fait un certain temps. Libères toi de ce poids Ikuto ! Je ne te connais pas, mais je sais que tu as des problèmes, tu as surement besoins de te confier... Enfin je crois.
Je commença a trembler encore plus, la jeune fille s'énervait par ma faute... Elle va vouloir me frapper, oui elle va me frapper pour me punir de lui avoir manquer... Pourtant je n'avais rien fait de spécial qui pourrait prouver que je lui avais manquer de respect. Les larmes me venaient, elle coulais sur mes joues blanche, je ferma les yeux, les oreilles abaisser par la peur et la honte. Je murmura si bas que personne ne su entendre.
Pitié ne...Ne me fra...Frappez pas...
Je resta les yeux fermer, en attendant que la jeune fille me frappe mais...Rien, les larmes ont arrêter de couler, je rouvris les yeux et vu la jeune fille cacher sont visage avec ces mains, du sang coulais... Je tira la fille en dehors du bar, je m'arrêta dans la rue devant un hôpital, je demanda inquiet a la jeune fille.
Vous...Vous allez bien...? Vous devez...allez a...A... A l'hôpital?

Je senti qu'on me tirais par le bras et qu'on m'entrainé à l'exterieur du bar. L'air frais vint carresser mon visage ensanglanter toujours caché par mes mains.
-Vous...Vous allez bien...? Vous devez...allez a...A... A l'hôpital ?
Je soupira en entendant la voix d'Ikuto. Soulagée je m'accorda une minute de silence et finis par lui répondre :
-Non, merci mais, ça ira.
Sa main me tenais toujours par le bras, je ne fit rien pour l'enlever. L'air était lourd et il n'y avait pas un bruit dans la rue. *Soit tout le monde me regarde, soit il n'y a personne.* J'opta pour la seconde hypotèse. Je posa mon visage barbouillé de sang sur l'épaule d'Ikuto. Il avait une odeur familière... j'avais l'impression de le connaitre depuis toujours. Mes idées remise en place, je m'écarta doucement du garçon, gênée, et m'assit au bord du trottoir. Mon front posé sur mes genoux, je m'appliquer à reprendre un rythme de respiration normale. Une fois calmée je redressa la tête vers Ikuto :
-Je suis désolée. Mais merci...

-Non...C'est...c'est moi qui suis...Dé...desolé...
Je releva la tête : enervée.
-Mais ne sois pas désolé ! Pourquoi es-tu gêner ? C'est juste... un peu de sang.
En prononcant le mot sang, j'essuya une dernière goute du liquide rouge qui perlait sur ma joue.
-Dis, repris-je plus calme, c'est un pouvoir que tu as n'est-ce pas ? Les oreilles et la queue... de chat.
Je dressa ma main droite devant mon visage et replia mes doigts vers la paume de mamain. Comme si je tenais quelque chose d'invisilble. Presque instantanément, des éclairs bleus jaillirent de mes doigts et vinrent se rejoindre au dessus de ma paume.
-Moi aussi je me sens à part, Ikuto.

-C'est pas... vraiment ça...
Je décida de ne plus parler. Parfois, mieux valait le silence. Soudain, la pluie commença à tomber. Une pluie violente, torrentielle même ! *Non, ce n'est pas de la pluie, c'est de la neige, mais quand elle tombe, elle fond et se change en pluie.* Je ferma longuement les yeux, et finis par entendre un grésillement, et à sentir des filaments d'électricité sortir de mon corps froid. Quand je rouvris les yeux, Ikuto était toujours là. Je me leva avec précautions et contourna prudemment Ikuto, en prenant bien garde de ne pas l'effleurer. Si i touchait un de mes filaments il s'électrocuterait et avec cette averse, il risquerait de mourir.
-Ne me touche surtout pas..., murmurais-je, inquiète.
Je lui souris et m'exclama :
-À bientôt j'espère, Ikuto ! Tu me montrera comment tu joue du violon.
Je lui adressa une oeillade complice et commença à m'éloigner (à regrets) de lui. Je croisa mon reflet dans une glace : mon aura électrique augmentée de plus en plus vite. Sous la pluie, j'était dangereuse.

-Si tu..veut...Je peut...en jouer...Maintenant...
Le garçon m'avait rattrapé et il me proposé désormais de jouer du violon... J'aurais bien voulu lui répondre oui en le serrant dans mes bras mais... c'était trop dangereux. Trouvant comme unique solution à cette impasse le silence, je ne lui répondis pas.
-ça va... pas ?
Il me demanda ceci en me touchant l'épaule. Ce que je regretta aussitôt. J'entendis un grésillement imperceptible et entendit Ikuto gémir. De douleur sans aucuns doutes. Je me retourna, paniquée, ce 'était pas la première fois que j'électrocutais quelqu'un, mais j'aurais préféré que ce ne soit pas lui.
Pardon... J...Je voulais pas...vous faire...de mal... Ne me...Frapper pas...Pitié...!
Je fus complètement médusée par ses paroles, ce qui me fit complètement oublier la réalité. Je fus transporter dans le passé, je me revoyais, enfant, électrocutant mon père... j'en avait des frissons. Je devint complètement dingue en repensant que ce s****d m'avais accusé d'avoir tué ma mère !
-Désolé Ikuto je ne voulais pas te faire mal !
Je voulus l'enlacer pour le rassurer... ce que malheureusement, je fis. Je ne pouvais plus le lâcher tant j'étais heureuse (mon pouvoir me procure du bonheur c'est une des contraintes), le grésillement électrique ce fit assourdissant. Je pleurais. J'approcha ma bouche du visage d'Ikuto et murmura :
-Fait tout pour t'enfuir je suis dangereuse.
Je n'arrivais plus à m'arrêter de pleurer.

(C'est trop chou, je suis émue... pour de vrai)

<< Je refusse de te lacher !!>>
Ikuto me serra un peu plus contre lui, et, je me sentais en sécurité avec lui. Malheureusement je devais par tout les moyens mettre fin à cet instant pourtant merveilleux (enfin pour moi). Mais je n'y arrivais pas. J'étais trop émue par ses paroles. Mais qui, à part lui, pourrait accepter de mourir pour me faire plaisir à moi ? Je ne trouvais pas de réponse à ma question. Le garçon gémit malgré lui, mais ne broncha pas plus que ça.
-Mais tu vas mourir..., sanglotais-je.
Il ne bougea toujours pas. Je souhaitais corps et âme qu'il trouve la raison et me lâche, mais non.
-Il faut que tu partes, affirmais-je plus fermement. Sinon,tu mourras et ça je ne pourrais pas le supporter. Sauve ton âme Ikuto, car moi, je n'y arriverais pas !
Les larmes cessèrent de couler sur mes joues. *Mais, qu'est-ce que je fais ? Primo : ce garçon m'a fait verser des larmes de sang alors que cela n'arrive que quand je ressent une émotion trop forte. Deuxio : Je suis au milieu de la rue, sous la pluie, dans les bras de ce garçon... Mais bon sang, je suis complètement tarée !*

-Je te l'offre... Je t'offre ma vie, Kelly...
Et il m'embrassa. "Alors là, je comprend vraiment rien ! s'écria Keva du fond de ma poche. T'es une vraie girouette ma pauvre !" Puis Ikuto tomba sur le sol, un demi-sourire sur les lèvres.
-Oh non..., murmurais-je affolée.
"Il n'est pas mort, déclara Keva pour une fois sérieux."
La pluie continuait de tomber sans relâche. J'étais toujours dangereuse. Je pris mon courage à deux mains et tira Ikuto dans le premier halle d'immeuble que j'aperçut. Je l'adossa contre le mur de pierre et m'assit en face de lui sur les dalles froides. Il avait le visage serein, les yeux clos, l'air heureux. Je lui caressa la joue du dos de ma main et murmura :
-Allez réveilles-toi... Je t'en prie Ikuto réveilles-toi. Je t'interdis de partir !

Ikuto, garçon-chat, ce réveilla enfin. Je poussa un soupir de soulagement. J'avais l'impression qu'on retirait de mes épaules un poids de trop. Il me regarda dans les yeux et posa délicatement sa main sur ma joue, et il m'embrassa. Il était beaucoup plus tendre que son premier baiser. Il faut dire que les conditions étaient moins extrêmes. Je lui rendis son baiser, heureuse. Mais je ne le connaissait pas, ça me semblait bizarre. J'aime les bizarreries. J'aime ce baiser. Mes joues s'enflammèrent et un brasier intarissable envahit mon âme, quand je me rendit compte que c'était le plus long baiser du monde. Je le repoussa délicatement, pas méchamment, histoire de reprendre mon souffle. Je baissa la tête, gênée et vint m'asseoir à côté de lui, la tête contre le mur:
-Pourquoi à tu fais ça ? Pourquoi à tu refusais de te sauver ? Tu tiens si peu à la vie ?
Cette phrase n'était qu'un souffle et j'avais l'impression qu'il ne venait pas de moi. Comme si j'étais, quelqu'un d'autre. Moi même. << Je refusse de te lacher !!>>. Cette phrase résonnait inlassablement dans mon esprit. Oh que j'aimais cette voix !

-Pourquoi à tu fais ça ? Pourquoi à tu refusais de te sauver ? Tu tiens si peu à la vie ?
Me demanda t'elle, j'étais sur le point de lui répondre quand je me perdu dans mes pensé.
"Dit moi Yoru, quesque c'est la liberté?"
Cette phrase me revenu a l'esprit, pourtant sa fessais si longtemps... Sa date de l'époque on j'étais gamin...

Flash-back
Dit moi Yoru, quesque c'est la liberté?
je regarda émerveillé par la fenêtre de la classe, comme les prof' ne voulais pas avoir encore de probleme avec moi, je pouvais rester en classe pour ne pas avoir de probleme avec les autre. Mes oreilles de chat frémit avec le froid.
*Être libre. C'est allez ou on veut quand on veut, ne dépendre de personne... La meilleur chose au monde!*
Je sursauta, avant de déclarer.
Je veut être libre! Si je part de cette école, si je part de chez Mimoru et Misaki, je pourrais être libre...
La jeune chatte noir sauta sur le bureau, elle soupira avant de se mettre devant la fenêtre et de me dire.
*Regarde, tout se paysage... C'est étendu d'herbe, imagine toi traverser tout ses territoir inconnu...*
je regarda encore plus heureux avant que mon visage redevenu triste quand la jeune chatte noir continua.
*Ce monde ne t'appartiens pas! Faut que tu te fasse une raison...*
je murmura d'une voie neutre mais qui cachais ma tristesse.
Oui...tu a raison Yoru...
Fin du flash-back

Je me releva tout de suite, abattu par cette "vision". Je murmura.
Je suis le garçon que tu regrette d'avoir rencontrer...
J'étais sur le point de partir quand je murmura assez fort pour qu'elle m entende.
Ne t'approche pas du Chat de l'infortune...Car ton coeur risque d'y rester...

Ikuto allait répondre, mais, il se perdit dans son esprit. Je le laissa penser en paix et attendit sa réponse. La situation était étrange tout de même et j'avais l'impression de ne plus appartenir au même monde... Je fus surprise quand il se releva d'un bond et murmura :
-Je suis le garçon que tu regrette d'avoir rencontrer...
J'ouvris de grand yeux étonnés, ravagée par l'angoisse que me procuraient ses paroles, j'ouvris la bouche, comme un poisson hors de l'eau. "Toi ? tu regrettes de l'avoir rencontré ? Et bah ! Ca se voit que ce type n'a pas comme pouvoir de lire dans les pensée !". Je baissa les yeux. Ce que disait Keva n'était pas faux. "Oui, tu as bien raison...".
-Ne t'approche pas du Chat de l'infortune...Car ton coeur risque d'y rester...
Alors,là ! C'était trop ! Je me leva trop vite, manquant de m'écrouler sur le sol, mais je me rattrapa. Je regarda le "Chat de l'infortune" dans les eux et m'écria :
-Mon coeur ? Mais mon coeur est en cage depuis douze longues année ! Tu es la clé de cette cage, Ikuto... et je t'en remercie. Je te remercie, d'exister, d'être ce que tu es.

-Je t'interdit de dire sa !!
Je sursauta, complètement ahurie. Je me mit à parler avec Keva : "Mais pourquoi ? Pourquoi moi ?". Il me tourna le dos, moi j'étais déçue. Déçue que cet instant se termine si vite... et si mal. Ses oreilles de chats pendaient tristement devant son visage :
-Ne redit jamais sa... Plus jamais... Ne me parle plus jamais !
Il se mit à courir à toute allure, me fuyant. Derrière moi j'entendit quelqu'un tousser :
-Vous êtes là depuis longtemps ? murmurais-je, sous le choc.
La vielle femme secoua la tête et s'exclama :
-Ah l'amour !
-Ce n'est pas de l'amour, soufflais-je, c'est une torture.
La femme se rapprocha de moi et posa une main rassurante sur mon épaule :
-Allons, cours jeune fille, rattrape le. Sinon tu le perdras, ou, c'est lui qui ce perdra sans toi.
Je pris ma tête entre mes main : "Elle a raison la vielle ma petite Lullaby !".
-Oui..., murmurais-je. Merci.
Je souris à la vielle femme et m'enfuie par la grande porte à la recherche d'Ikuto. Il n'était pas allée bien loin, mais j'étais déjà à bout de souffle. Je posa mes mains sur mes genoux, tête baissée et cria de toutes mes forces :
-Ikuto !!! Je... je suis désolée ! Je m'excuse !!!
*J'espère qu'il m'a entendu... pourvu qu'il revienne !*